Améliore-t-on réellement l’accompagnement des jeunes marginalisés ?

Depuis quatre ans, le plan d’investissement dans les compétences a permis de repérer 112 000 jeunes considérés comme “hors des radars” et de remobiliser une partie d’entre eux. En France, selon l’Insee, 1,4 million de jeunes entre 15 et 29 ans ne sont ni en emploi, ni en formation, ni en études. Parmi eux, il y a ceux qu’on appelle les “invisibles”, qui ne rentrent dans aucune statistique et sont inconnus des structures d’accompagnement. Les raisons de leur décrochage sont multiples, allant de l’échec scolaire à la précarité financière en passant par le manque de soutien. Afin de les rejoindre, le plan d’investissement a financé 300 structures pour tester des démarches innovantes et aller vers ces jeunes, que ce soit dans les quartiers, les zones rurales, sur les plateformes en ligne, etc. Le premier rapport d’évaluation du plan révèle que 112 500 jeunes ont été repérés entre 2019 et 2022, principalement en Île-de-France, dans les Hauts de France, en Paca, Auvergne Rhône Alpes et dans l’Est. Les deux tiers d’entre eux ont accepté d’entrer dans une phase de mobilisation, et la moitié est allée jusqu’au bout, soit 40 000 personnes, avec une inscription dans un service public de l’emploi. Cependant, certains estiment que ce chiffre reste faible par rapport au nombre de jeunes invisibles, évalué à 733 000. Malgré cela, le plan d’investissement dans les compétences représente une avancée majeure dans la prise en compte de cette problématique et il reste encore beaucoup à faire pour atteindre ces jeunes et les accompagner vers l’emploi.

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