Les épisodes de neige et de verglas peuvent causer des problèmes de circulation sur les routes en France. Malgré la mobilisation des services de l’État, le dispositif n’est pas infaillible.
Pour anticiper ces complications et faciliter la circulation, un plan d’intervention de viabilisation hivernale (PIVH) est mis en place à l’échelle nationale. Ce dispositif est activé chaque année de mi-novembre à mi-mars, mais peut être étendu dès octobre dans les régions montagneuses. Les directions interdépartementales des routes (DIR) et les sociétés concessionnaires d’autoroutes sont responsables de la mise en œuvre du dispositif sur leur réseau respectif.
Le ministère de la Cohésion des territoires indique que plus de 7 500 agents sont mobilisables 24h/24 dans le cadre du dispositif. Ils disposent d’une flotte de plus de 2 000 camions équipés de lames et de saleuses, ainsi que d’autres engins spéciaux. Chaque année, entre 200 000 et 400 000 tonnes de sel sont utilisées pour le déneigement.
Les moyens opérationnels sont répartis dans des centres d’entretien et d’intervention le long du réseau routier et autoroutier. Chaque centre dispose d’un responsable d’intervention chargé de surveiller la situation météo et de déclencher localement les moyens de salage et de déneigement adaptés. Des patrouilleurs sont également déployés sur le terrain pour vérifier l’état de la chaussée.
En fonction de l’état de la chaussée et des températures, différents produits sont utilisés pour le déneigement. Le sel est efficace entre -5°C et -7°C, la saumure entre -3°C et -4°C, et la bouillie entre -10°C et -12°C.
Cependant, il est difficile d’anticiper la neige et le verglas, car ce sont des phénomènes locaux et imprévisibles. Le traitement préventif du verglas est possible en épandant du sel sur la chaussée, mais il n’est pas possible de traiter préventivement les phénomènes neigeux. Les interventions ne peuvent donc se faire qu’a posteriori, de manière curative.
Les interventions de salage et de déneigement sont prioritaires sur certaines parties de la chaussée, telles que les voies rapides et les échangeurs principaux. Le PIVH recense également les points stratégiques à traiter en priorité, tels que les passages piétons, les ponts et les arrêts de bus.
Cependant, certaines limites existent. Les températures très basses peuvent rendre l’action du sel inefficace, et il est impossible d’intervenir lorsque la neige tombe en continu. De plus, des facteurs humains, tels que les embouteillages ou l’équipement inadéquat des véhicules, peuvent également limiter les interventions.
En conclusion, malgré la mobilisation des services de l’État et la mise en place d’un dispositif national, les épisodes de neige et de verglas peuvent entraîner des difficultés de circulation sur les routes en France. Il est donc important de rester vigilant et de respecter les consignes de sécurité en cas de conditions météorologiques défavorables.
