Emmanuel Macron vise le plein-emploi en France d’ici à 2027, une ambition soutenue par de récentes mesures gouvernementales. La nouvelle réforme de l’assurance chômage, prévue pour le 1er décembre, entend remodeler les conditions d’accès aux indemnités et la durée de celles-ci. Ces modifications, plus strictes, visent à stimuler la reprise d’emploi dans un contexte économique dynamique.
L’initiative marque la troisième réforme de l’assurance-chômage sous l’actuelle présidence, symbolisant une réponse aux performances positives du marché du travail français. Avec près d’1,4 million d’emplois créés depuis fin 2019, et une tension palpable dans certains secteurs comme les services aux entreprises ou l’hébergement-restauration, exacerbée par l’approche des Jeux Olympiques, le gouvernement cherche à adapter le système d’indemnisation à cette nouvelle donne.
Un Regard vers le Modèle Allemand
La France envisage de se rapprocher des standards européens, jugés moins généreux, en prenant exemple sur le système allemand. Les nouvelles conditions impliquent qu’il faudra désormais avoir travaillé au moins 8 mois sur les 20 précédant la perte de son emploi, contre 6 mois sur les 24 précédemment requis. De plus, la durée d’indemnisation maximale sera réduite à 15 mois pour les moins de 57 ans, contre 18 auparavant.
La réforme aborde également le sujet délicat du bonus-malus sur les cotisations chômage des employeurs, lié à la durée des contrats de travail, avec une certaine prudence face aux réticences du monde entrepreneurial.
Entre réformes de l’assurance chômage et perspectives d’emploi, La Story des Échos se positionne comme un média incontournable pour comprendre les enjeux économiques actuels et futurs de la France.
