Le jumeau numérique de l’océan : une révolution technologique au service de la préservation des océans
Température de surface de la mer, vagues de chaleur marine ou dérive de la pollution plastique, le jumeau numérique de l’océan a été officiellement présenté à l’Unoc. Il propose des connaissances océaniques fiables et exploitables, adaptées aux besoins de chacun.
Une nouvelle organisation intergouvernementale
Ce lundi 9 juin, le Mercator Ocean International change d’échelle et devient une organisation intergouvernementale dédiée aux systèmes numériques océaniques, le Mercator International Center for the Ocean dont le lancement opérationnel est prévu pour 2027.
À l’occasion de la troisième Conférence des Nations Unies à Nice, douze pays européens ont adopté une déclaration commune réaffirmant leur engagement à sa création, une initiative portée par la France et la Norvège. « La montée en puissance de Mercator Ocean est aussi celle d’un modèle, celui de la coopération internationale des bonnes volontés dans le domaine de la science et de la recherche », témoigne Philippe Baptiste, ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. C’est dans ce cadre que s’inscrit le jumeau numérique de l’Océan.
Mais si elle est initiée par les États européens, « cette nouvelle organisation s’inscrit dans une véritable vision globale : elle s’engage à collaborer étroitement avec des partenaires nationaux, régionaux et internationaux, y compris les Nations Unies », explique Peter Thomson, envoyé spécial des Nations Unies pour l’océan.
Un accès à des connaissances océaniques fiables et exploitables
L’objectif est de donner aux gouvernements, scientifiques, entreprises et citoyens un accès direct à des connaissances océaniques fiables et exploitables. « Cette nouvelle organisation nous dotera des connaissances et des outils nécessaires pour protéger notre océan et accompagner la transition vers une économie bleue durable », souligne Agnès Pannier-Runacher, ministre française de la Transition écologique, de la Biodiversité, des Forêts, de la Mer et de la Pêche. Chacun des acteurs pourra alors avoir accès à des informations adaptées à leurs besoins et leurs priorités.